PRÉPARER SA PEAU AU SOLEIL (ET MIEUX BRONZER!)

le soleil ami ou ennemi?

Les beaux jours arrivent et les journées s’allongent. D’ici quelques semaines, le soleil d’été refera surface et ce sera le moment d’aller se faire bronzer.. On n’insiste jamais assez sur l’importance de préparer sa peau aux rayons UV!

Le soleil peut être un ami à condition de ne pas s‘y surexposer et bronzer intelligemment…Pour cela, il est nécessaire de respecter bien sur certaines règles en évitant les heures de forte exposition, en protégeant sa peau avec une crème solaire mais aussi en préparant sa peau au bronzage! et oui on peut “bronzer mieux” et plus vite si on prépare sa peau quelques mois avant l’exposition solaire.

LES CONSEILS BEAUTÉ POUR MIEUX BRONZER

  1. ON veut bronzer SANS TACHES!

Faire le plein d’antioxydants pour mieux bronzer

Que l’on ait la peau mate ou claire, il est important d’optimiser son statut nutritionnel si l’on veut bien bronzer!

Limiter le stress oxydatif : Formule ALZIADETOX

la formule alziadetox est une formule 3 en 1 qui en plus d’activer la détoxication hépatique et d’apporter un panel complet d’oligoéléments, va agir sur le stress oxydatif de part sa richesse en antioxydants limitant ainsi la survenue de radicaux libres en lien avec les taches brunes.

Le bronzage est lié à la production d’un pigment appelé mélanine produit par des cellules : les mélanocytes en réponse à l’exposition solaire. La production de mélanine serait une forme de protection vis à vis des UV.

Les antioxydants et plus particulièrement le beta carotène stimulent la production de mélanine et il est aujourd’hui clairement établi que l’apport d’antioxydants au moins 2-3 mois avant l’exposition solaire limite la survenue de taches avec à la clef un bronzage plus uniforme et plus rapide.

Contrer les radicaux libres et limiter les tâches brunes

Alziadetox : 2 gélules par jour matin ou diner

en cure de 3 mois

2. On veut une peau HÂLÉE mais HYDRATÉE!

FORMULE PRIMAVERA ; capsules de BOURRACHE ET ONAGRE BIO

Hydrater sa peau avec une crème c’est bien mais l’hydrater de l’intérieur c’est encore mieux!

le DGLA (acide dihommogammalinolenique) est un acide gras important pour l’hydratation de la peau et sa carence serait à l’origine de sécheresse et également d’ongles cassants et striés.

Le DGLA actif principal des huiles de bourrache et onagre aide à forte concentration à maintenir l’hydratation de la peau avant et après l’exposition solaire.

Hydratation

Primavera 3/j : 1 midi + 2 diner /

Cure de 4 mois conseillée

Résultat garanti!

3. On veut une peau REPULPÉE

FORMULE POUDRE DE JOUVENCE : STICK ANTI ÂGE COLLAGÈNE -ACIDE HYALURONIQUE

Le soleil peut être dévastateur et accélérer l’apparition de ridules avec à la clef un vieillissement prématuré de la peau.

Le collagène limitera la survenue de rides et ridules mais agira également sur les rides existantes.

Son effet sera décuplé en combinaison avec l’acide hyaluronique.

Diminuer rides et ridules

POUDRE DE JOUVENCE :résultats après seulement 4 semaines :

Diminution des rides : -32% avec le collagène verisol et - 18% avec l’acide hyaluronique breveté exception hyal

Hydratation : +10% avec le collagène verisol et + 10% avec l’acide hyaluronique breveté exception hyal

1 stick par jour à diluer dans de l’eau chaude ou lait végétal

en cure 3-4 mois

4. On veut une peau qui RESPIRE

omega 3 mers froides :

Les acides gras polyinsaturés agissent sur l’hydratation, permettent une meilleure oxygénation et réduisent l’inflammation de façon indirecte.

Meilleure oxygénation de la peau

omega 3 mers froides : 3/ jour : 1 midi + 2 diner

Cure de 3 mois


5. Et la routine de SOINS?

Ne pas oubliez la routine de soins “out” avec l’utilisation de soins hydratants et anti âge!

La routine OUT!

A utiliser 1 à 2 fois par semaine chacun soin étant complémentaire de l’autre :

Le gommage chauffant : “peau de velours” aux extraits de cranberries

Le masque hydratation- anti âge “jeunesse retrouvée” au collagène

Le soin des yeux au thé rooibos : “regard étincelant”

Bon bronzage!













TRAITEMENT NATUREL DES CYSTITES OU INFECTIONS URINAIRES RÉCIDIVANTES

DÉFINITION

Ce sont des infections des voies urinaires qui peuvent induire des mictions douloureuses et fréquentes avec ou sans perte de sang.

Elles représentent un motif de consultation de plus en plus fréquent.

 

SYMPTÔMES

  • Envie fréquente d’aller uriner

  • Douleur bas ventre et pubis

 

A QUOI SONT ELLES DUES ?

L’origine est souvent DIGESTIVE due la bactérie escherichia coli dans 75 % des cas

La bactérie va passer de l’intestin à l’urètre et à l’épithélium de la paroi de la vessie.

 

LES FACTEURS DE RISQUE

  • Constipation

  • Sexe anal

  • Manque d’hygiène

  • Manque d’hydratation

  • Grossesse

  • Ménopause

  • Sucre

Les cystites récidivantes sont souvent liées à une R aux antibiotiques.

 

PRISE EN CHARGE

La prise en charge naturelle est  relativement efficace  pour le traitement de ces cystites récidivantes symptomatiques  et consistera à :

  • Optimiser le microbiote intestinal

  • Réduire l’adhésion des bactéries pathogènes à la paroi de la vessie

  • Favoriser la diurèse autrement dit aller uriner le plus souvent possible

  • Optimiser les défenses immunitaires

 

1)OPTIMISER LE MICROBIOTE INTESTINAL ET LA FONCTION DE BARRIERE

LA DÉFENSE DE toutes les muqueuses (lacrymales, salivaires,bronchiques, vaginales…) est assurée par l’intestin d’où la nécessité de travailler sur l’intestin et de prendre des bons probiotiques chez les  personnes avec cystites récidivantes.

  • L glutamine/zinc. La barrière intestinale se régénère toutes les 36 heures et il sera dc important de lui fournir tous les micronutriments nécessaires à sa régénération.

  • Probiotiques : Rétablir flore colonique va aider à reconstruire un biofilm protecteur et limiter l’incidence des cystites d’ou la nécessité de prendre des probiotiques notamment des lactobacilles spécifiques.

 

LE CAS PARTICULIER DES PERSONNES À FUT 2 NON SECRETEUR

Le mucus  est une substance gélifiante qui sert de site d’ancrage aux bonnes bactéries et qui possede un effet bifidogene cad qu’il va également nourrir les bonnes bactéries

L’ intégrité de la barrière intestinale est assurée en partie  par un mucus de bonne qualité.

Un mucus de mauvaise qualité pourrait induire une inflammation chronique au niveau digestif  mais aussi une inflammation de la paroi de la vessie.

Il y a des personnes qui seront plus à risques de développer des cystites récidivantes mais aussi de la candidose

 

LE RÔLE DU FUCOSE

le FUCOSE est un sucre qui va avoir un rôle important dans la constitution du mucus.

En effet pour avoir un mucus de qualité, il faudra que ce dernier soit riche en FUCOSE lequel sera transféré sur les chaines oligosaccharidiques du mucus par une enzyme : la fucosyl transferase 2.

Certaines personnes ont une mutation sur cette enzyme et de ce fait une inactivité de cette dernière. On parle de profils non sécréteurs.

Pour cette raison, ces personnes seront plus à risques de développer des cystites récidivantes mais aussi de la candidose.

Il faudra donc leur donner du FUCOSYL LACTOSE (mais le lactose pas libéré dc pas de problème si into au lactose)

 

2) LIMITER L’ADHÉSION DES BACTERIES À LA PAROI DE LA VESSIE

  • prise de D mannose

  • canneberge et cranberry

Riche en polyphenols = les proanthocyanines

3) AUGMENTER LA DIURESE

  • Thé vert et le D mannose

  • Boire suffisamment d’eau

4) Optimiser les défenses immunitaires

  • Vit D : la vitamine est immunomodulatrice cad qu’elle va optimiser la tolérance du SI vis à vis des agents extérieurs et donc limiter l’inflammation.

  • Omega 3 : vont nourrir les bonnes bactéries et favoriser le « climat  antiinflammatoire » par leurs effets AI indirects.

 

RÉSUMÉ

Vous avez des cystites récidivantes ?

  • Première chose : travaillez sur votre intestin !

  • Faire un test génétique (disponible au cabinet) FUT 2 pour évaluer si vous avez un profil sécréteur ou pas. Si vous êtes FUT 2 NON SECRETEUR, vous êtes à risque de développer  des cystites récidivantes et il faudra dans ce cas vous supplémenter en Fucose.

  • Prendre du D mannose, du cranberry et boire du thé vert pour faciliter la vidange et limiter l’adhésion des bactéries à la paroi de la vessie

  • Prendre de la vitamine D naturelle au moment d’un repas : 3000 UI / j

  • Prendre des omega 3 de qualité pour limiter l’inflammation et nourrir votre microbiote.

En espérant que ces conseils vous seront utiles,

 

Dr ANNE-MARIE PAVERANI

ALZIADETOX : LE COCKTAIL NUTRITIONNEL AUX MULTIPLES VERTUS 

je vous présente la nouvelle formulation ALZIADETOX, un supplément ANTI ÂGE aux multiples vertus.

Quelles sont les 3 sphères principales sur lesquelles agit le produit ?

  • La détoxication hépatique

  • La perte de poids

  • La baisse de l’homocystéine : marqueur inflammatoire majoritairement impliqué dans les cancers, le vieillissement prématuré et le risque cardiovasculaire

En quoi ce supplément est-il différent des autres formulations sur le marché

ALZIADETOX est un complexe de micronutriments : vitamines, minéraux et de plantes.

  • des vitamines b6 ;b9 ;b12 actives

ALZIADETOX contient à l’inverse des 99 % des compléments alimentaires sur le marché des vitamines b6,b9, et b12 actives. Ces 3 vitamines doivent impérativement être prises sous leur forme actives ou méthylées pour avoir une réelle action. en effet, elles permettent de réguler le cycle de l’homocysteine notamment la vitamine b9 methylée.

  • des micronutriments qui vont aident à rétablir la sensibilité à l’insuline  et qui augmente le métabolisme de base: perte de poids

  • des antioxydants  naturels: extrait de raisins titrés en polyphénols

  • des plantes pour détoxiquer le foie

1.     DES VITAMINES B6 ;B9 ;B12 ACTIVES

Qu’est ce que l’homocysteine ?

L’homocysteine est un acide aminé est un déchet métabolique très nocif pour les cellules en cas d’accumulation.Il est au carrefour de 2 voies métaboliques : la voie de la méthylation et la voie de la transsulfuration.

  • La methylation a pour rôle principal de réguler l’expression des gènes et de protéger l’ADN en veillant à ce qu’il soit bien empaqueté. 

  • La transsulfuration va être à l’origine de la majeure production d’antioxydants endogènes (ce que notre corps produit) et produire du glutathion : star des antioxydants qui a pour effet de contrer l’attaque des radicaux libres sur l’ADN, les acides gras, les protéines…et agit contre le vieillissement prématuré.

Pourquoi l’homocysteine doit être impérativement recyclée ?

Un taux d’homocysteine élevée causerait de l’inflammation en s’accumulant dans l’organisme, augmentant ainsi le risque d’athérosclérose, de développement de maladies auto immunes, cancers et augmenterait également les mutations sur l’ADN par défaut de méthylation laquelle permettrait de protéger l’ADN.

Les vitamines B notamment la vitamine B9, B12 et B6 sont nécessaires au recyclage de l’homocysteine.

MAIS !!! Les choses ne pouvaient pas être aussi simples ! Ces vitamines doivent subir une activation pour que leurs effets opèrent et cette activation n’est pas identique chez tous les individus.Autrement dit, il y a des individus qui, du fait de leur polymorphisme génétique ne vont pas recycler correctement l’homocysteine, laquelle va induire en s’accumulant des dégâts terribles dans notre organisme.

Quelles sont les personnes les plus à risques de voir leur taux d’homocysteine s’accumuler et à qui il ne faudra donner que des vitamines B actives notamment la vitamine B9?


Les personnes qui ont une mutation sur le gène MTHFR. Ce gène transforme la vitamine B9 « alimentaire » sous sa forme active laquelle sera nécessaire au recyclage de l’homocysteine. Sans cela, le recyclage de l’homocysteine sera fortement ralenti.

En cas de mutation sur le gène MTHFR, l’activité de cette enzyme sera réduite à 30% , 70 %.d’activité .. ce qui aura pour effet une accumulation de l’homocysteine et donc de l’inflammation. Autrement dit, il faudra impérativement donner à ces personnes des formes actives de vitamines B déjà prêtes  et ce, de façon régulière.

Pourquoi avons -nous intérêt à prendre des vitamines B6, B9 et B12 actives ?

La mutation sur le gène MTHFR est très fréquente et toucherait plus d’un tiers de la population européenne. Il est donc conseillé de prendre des vitamines B prêtes à l’emploi pour tout le monde y compris chez les personnes qui n’ont pas cette mutation. Cela augmentera considérablement l’efficacité de ces vitamines.

Quels sont les manifestations ou symptômes cliniques les plus fréquents en cas d’homocysteine élevée ? (LISTE NON EXHAUSTIVE)

  • Risque cardiosvasculaire multiplié par 2,4,10… en corrélation avec un taux élevé.

  • Mauvaise détoxication

  • Migraine

  • Troubles du sommeil

  • Dépression

  • Douleurs articulaires

  • Maladies auto immunes (thyroidite, polyarthrite….)

  • Fibromyalgie

  • Syndrome des ovaires polykystiques

  • Hypofertilité et fausses couches à répétition

  • Mauvaise fermeture du tube neural chez le bébé (grossesse)

  • Acné, psoriasis

  • Syndrome prémenstruel marqué

2.     LA PERTE DE POIDS : DES MICRONUTRIMENTS QUI AIDENT À RÉTABLIR LA SENSIBILITÉ À L’INSULINE  ET QUI AUGMENTE LE MÉTABOLISME DE BASE

ALZIADETOX nouvelle formule contient la majorité de micronutriments notamment le CHROME (en forte concentration) et des polyphénols qui vont aider à rétablir la sensibilité à l’insuline : hormone du stockage.

En cas de résistance à l’insuline, la prise de poids augmente mais aussi le diabète de type 2. La résistance à l’insuline est un “mal du siècle” ,cause principale de prise de poids. Elle générè de l’inflammation (et toutes ses conséquences délétères) ainsi du stress carbonyle (véritable poison pour l’ADN notamment)

De l’IODE : l’iode est indispensable à la synthèse des hormones thyroïdiennes. En cas de carence en iode (ce qui est le cas pour bon nombre de personnes), la production d’hormones thyroïdiennes diminue (même parfois avec des taux sanguins de T4 et T3 corrects) et le métabolisme de base fonctionne au ralenti. Ce qui a pour effet une prise de poids.

3.     LA DÉTOXICATION HÉPATIQUE 

Les 3 phases de la détoxication

Le processus de détoxication hépatique comporte 3 phases. Durant la phase 1 le produit est  transformé en un dérivé très toxique. La phase 1 fait intervenir des enzymes appelées cytochromes oxydases qui nécessitent certains micronutriments pour fonctionner de façon optimale comme le fer. Ces dernières peuvent être plus ou moins performantes en fonction des individus.Durant la phase 2 de la détoxication, ce nouveau dérivé toxique sera conjugué puis éliminé vers les voies d’excrétion. C’est la phase 3.

Nous pouvons agir sur ces différentes phases de détoxication en fournissant à l’organisme les composés indispensables à leur bon déroulement comme des minéraux, extraits de plantes mais aussi des vitamines du groupe B et des acides aminés. Un mauvais équilibre de ces phases créé par des carences en micronutriments sera extrêmement délétère car des dérivés toxiques de la phase 1 pourront s’accumuler et créer des dégâts sur les cellules. C’est pour pourquoi, fournir au corps les bons micronutriments pour assurer la détoxication est extrêmement important.

ALZIADETOX soutient les 3 phases de la détoxication hépatique et la fonction biliaire.

Les polyphénols extraits du raisins et du bétacarotène

le produit ALZIADETOX contient de l’extrait de raisins titré en polyphénols. Les polyphénols sont des  antioxydants puissants qui permettent de freiner considérablement le vieillissement prématuré, de diminuer le risque cardiovasculaire. 

Des bienfaits sur la peau

Grace à la forte concentration en polyphénols, bétacarotène, lycopène mais aussi aux plantes, ALZIADETOX améliore le teint et peut s’utiliser en cas de problèmes de peau tels que l’acné et les taches pigmentaires. Il peut s’utiliser pour préparer la peau au soleil et avoir un effet bonne mine.

Quelle cure conseillée de pour combien de temps ?

Une cure de 3 mois minimum est conseillée. A renouveler 1 fois par an (soit 2X3 mois/an notamment chez les personnes ayant un taux d’homocysteine élevé ou 3 X an en cure d’ un mois.

Analyse de l’homocysteine et détection d’une mutation sur le gène MTHFR.

L’analyse de l’homocystéine est effectuée dans des laboratoires spécialisés en micronutrition grâce à une simple prise de sang qui permet d’évaluer son taux et l’évaluation du risque. Je la réalise systématiquement au sein de mon cabinet. (Cout : 32 euros)

La détection d’une mutation sur le gène MTHFR est une analyse génétique simple à réaliser par prélèvement salivaire.  Elle permet de connaitre quel type d’allèle est impliqué dans la mutation et à quel taux cette dernière affecte l’enzyme.


Dr Anne-Marie PAVERANI




RÉGIME : QUELLES SONT LES 8 ERREURS FATALES QUE L'ON COMMET

LES RÉGIMES SONT TOUJOURS A LA MODE !

Régimes à la mode, diète hypocalorique, soupe aux choux, diète cétogène…les régimes ne se comptent plus.  Soyons lucide, La problématique principale qui pousse à consulter un professionnel de la micronutrition c’est la prise de poids.Et oui le motif de consultation le plus courant est la prise de poids souvent avant les problèmes de fatigue chronique, les troubles du sommeil, les douleurs, les baisses de moral …perçus à tort par la plupart des personnes comme une sorte de  fatalité ou encore au rythme de vie, à l’âge, à la génétique …La prise de poids surplombe tous les autres motifs de consultation exceptés les troubles digestifs !

POURQUOI UN TEL ENGOUEMENT?

Chaque année de nouveaux régimes font surface et promettent monts et merveilles. Certains fonctionnent, d’autres un peu, d’autres pas du tout mais une chose est certaine c’est qu’ils suscitent toujours autant d’engouement. Un engouement qui laisse souvent place par la suite à la déception !

Il est temps de se poser les bonnes questions et comprendre pourquoi la plupart des régimes échouent

Si vous aussi, en avez marre de faire des efforts surhumains et vous affamer pour perdre ½ kilo, si vous en avez assez de faire le yoyo et de vous retrouver au même point de départ d’année en année. Il est temps de vous poser les bonnes questions et changer de technique. Cet article est pour vous !

 Si vous souhaitez avoir des résultats sur le long terme, prenez le problème à son origine et posez les questions  suivantes :

L’ENQUÊTE

  • Pourquoi je prends du poids ? : identifier la cause réelle

  • Quel type d’alimentation conviendrait à mon métabolisme ?

  • Est-ce que j’ai des carences ?Est ce que j’ai des intolérances alimentaires ?

  • Est-ce que j’ai d’autres symptômes associés ? : fatigue ; troubles du sommeil, migraine, douleurs articulaires, syndrome prémenstruel marqué… ?

A partir de là et en fonction des réponses, vous pourrez construire un plan alimentaire adapté et personnalisé mais en aucun cas un régime!

Afin de mieux comprendre ce dont il est question, je vous propose un guide des 8 erreurs les plus courantes que l’on commet inexorablement et qui sont le principal frein à la perte de poids suivies des 8 règles à suivre.

ERREUR  N °1 : CONSIDÉRER LA PRISE DE POIDS COMME UN PHÉNOMÈNE ISOLÉ

RÈGLE N°1 : NE JAMAIS CONSIDÉRER LA PRISE DE POIDS COMME UN PHÉNOMÈNE ISOLÉ MAIS COMME UNE CONSÉQUENCE D’UN DYSFONCTIONNEMENT PLUS PROFOND

La prise de poids est la conséquence d’un dysfonctionnement plus profond, d’un état inflammatoire de bas bruit souvent associé à d’autres symptômes. Avez-vous mal à la tête, souffrez vous d’une maladie auto immune, avez vous des troubles du sommeil, des troubles du transi, des pulsions alimentaires, des baisses de moral inexpliquées, des douleurs articulaires…?

Exemple n °1 : vous n’allez pas à la selle quotidiennement et vous vous étonnez de ne pas perdre de poids.

L’élimination est un pilier pour la santé et notre corps a besoin d’éliminer les toxines et les déchets alimentaires quotidiennement ou du moins tous les 2 jours. Les selles doivent de consistance normale c’est à dire bien moulées et non collantes ni dures sans douleur à la défécation.

Exemple n°2 : vous n’arrivez pas à perdre du poids mais vous avez à côté des problèmes de sommeil, douleurs articulaires… évoqués plus haut.

Vous devez prendre en considération tous ces problèmes et ne pas les occulter car ils vont de pair avec l’inflammation qui va de pair avec la prise de poids. Un problème n’arrive jamais tout seul! Soignez l’inflammation serait peut être la bonne démarche.

ERREUR N°2 : PENSEZ QU’UN ALIMENT EST BON OU PAS EN FONCTION DE SA VALEUR CALORIQUE UNIQUEMENT

RÈGLE N°2 : DÉFINIR UN ALIMENT PAR SA VALEUR MICRONUTRITIONNELLE ET NON PAS UNIQUEMENT PAR SA VALEUR CALORIQUE

L’erreur fréquente est de considérer un aliment que par le nombre de calories qu’il apporte. Une erreur grossière et dénuée de bon sens. Longtemps abreuvés par les discours publicitaires des industriels mettant en avant des aliments par leur faible valeur calorique, on a fini par penser à tort que si c’est hypocalorique, c’est bon pour la santé. Ce qui est un leurre.Partant de ce constat, certaines personnes bannissent les fruits au profit de produits laitiers allégés ou pire encore au profit de barres chocolatées hypocaloriques sans sucres et bourrées d’édulcorants.

La vérité sur les édulcorants

L’ASPARTAME et autres édulcorants n’augmentent certes pas ou peu la glycémie mais augmentent la synthèse d’insuline qui est l’hormone du stockage. A coups de pics d’insuline, vous pourriez bien y devenir résistant , ce qui aura pour conséquence un diabète de type 2 et une prise de poids ! Sans parler du fait que parce que c’est light, vous en consommez plus…et vous grossissez plus donc.

Comment peut-on « faire un régime » avec des boissons et aliments « lights » ??? Encore une fois je n’arrive pas à comprendre…!

Si vous pensez que le coca light n’a aucun effet sur votre prise de poids et que parce qu’il est écrit « light » vous pouvez vous y adonner à cœur joie, oups !! désolée de vous décevoir mais votre soda light vous met en réalité en mode stockage 24/24. Vous le saurez dorénavant. Il en va de même avec les autres boissons et produits industriels qui contiennent de l’aspartame et autres édulcorants.

Ne tombez pas dans le piège et ne vous étonnez pas dans ce cas de ne pas perdre un gramme. Les barres chocolatées (ou autres) ne poussent pas sur les arbres ! Bien qu’hypocaloriques, une fois dans le corps, le message ne sera pas le même que celui d’un fruit même à calories égales ou même supérieures.

Les yaourts allégés, lait, crèmes fraiches allégées tous pris régulièrement  créeront un excès d’acidité, une dérégulation hormonale (car très riches en hormones) de l’inflammation et surtout des troubles digestifs engendrant une prise de poids au final.

Partant de ce principe, tous ces aliments n’ont rien à faire dans un régime bien qu’ils soient faibles en calories.  

ERREUR N °3 : JE NE MANGE PAS DE FRUITS ÇA FAIT GROSSIR

RÈGLE N°3 : LES FRUITS C’EST LA VIE

Les fruits SONT INDISPENSABLES à notre équilibre de santé. Ils nous apportent des antioxydants, des fibres et du sucre qui n’a rien à voir avec le sucre blanc et  encore moins avec les édulcorants. Le sucre du fruit est un excellent carburant qui va servir à produire l’ATP autrement l’énergie dans nos cellules. (sans ATP nous serions morts)

Tous les éléments  contenus dans les fruits tels que polyphénols, vitamine C, beta carotène, fibres… contribuent à la régulation de notre poids.  Je parle du fruit entier et pas de la compote industrielle ou du jus de fruit.Sans fruits il n’y a pas de bonne régulation !

Sans fruits il nous manque l’un de notre carburant principal et on ne peut pas fonctionner à 100%.

Pourquoi les bannir des régimes ???

Supprimer les fruits sous prétexte que c’est sucré n’a aucun sens. Sans entrer dans l’excès en en mangeant des dizaines, 2 -3 fruits par jour me semble tout à fait correct et adapté en terme de santé et de poids.

UN PETIT PEU DE RÉFLEXION…SOYONS SÉRIEUX

Pensez-vous que la cause de l’obésité soit liée à un excès de fruits ? (et oui c’est bien connu, les obèses sont obèses car ils mangent des fruits…:-)

Soyons honnête, à moins que cette personne mange des sucreries ou de la malbouffe en plus des fruits, c’est quelque chose qui doit être relativement rare voir inexistant.Donc posez-vous les bonnes questions.

LA SUPPRESSION DES FRUITS VA CRÉER UNE ENVIE DE SUCRE

La suppression des fruits va par ailleurs créer une envie de sucre car je le répète le sucre naturel contenu dans les fruits est un carburant indispensable au fonctionnement de nos cellules.

Résultat : vous faites des efforts abyssaux pour perdre du poids, vous vous serrez la ceinture, ne mangez que des aliments allégés ou des yaourts à 0% et l’après midi vous vous jetez sur le sucre et les barres industrielles , gâteaux, autrement dit vous craquez.  Qui ne le ferait pas à ce rythme-là ??

Cela fait des points pour les industriels et le cercle vicieux continue….vous stockez du gras en mangeant des aliments industriels bourrés d’édulcorants.

ERREUR N°4 : NE PAS MANGER SUFFISAMMENT DE LÉGUMES

RÈGLE N°4 = MANGER DES LÉGUMES À CHAQUE REPAS

Une autre idée erronée qui rejoint l’erreur sur la notion de calories est de faire passer l’apport calorique avant la valeur micronutritionnelle des aliments. A partir de ce constat, certains régimes proposent d’organiser les repas en fonction de la valeur calorique qu’ils apportent : tant de féculents apportent tant de calories donc on est bon ! le principe des points ou des pesées…quelle invention stupide !On peut donc se passer d’aliments indispensables (autant indispensables que les fruits) à condition de ne pas dépasser tant de calories par repas... Ce qui est une aberration !

Les légumes régulent l’équilibre acide base et apportent des éléments nutritifs que l’on ne peut pas trouver dans les féculents notamment les aliments « blancs » (pâtes blanches, farines blanche…) très pauvres en micronutriments.

Comment pensez-vous perdre du poids durablement si vous êtes en excès d’acidité ???il en va de même pour les douleurs articulaires, les troubles du sommeil, …

Je constate dans ma patientèle qu’une personne qui ne mange pas et des fruits et des légumes ne pas être en bonne santé. Ce n’est pas l’un ou l’autre. C’est les 2 !

Très souvent même si cela n’est pas une généralité, je constate que les personnes qui ne mangent pas de fruits ont du mal à aller à la selle et de la même manière celles qui mangent des féculents tels que les pâtes trop souvent ont des problèmes de constipation.

ERREUR N°5 : NE PAS NOURRIR SES BACTÉRIES INTESTINALES (MICROBIOTE) CORRECTEMENT

RÈGLE N°5 : NOURRIR SON MICROBIOTE

L’implication du microbiote dans la prise de poids et la difficulté à en perdre est aujourd’hui avérée. On sait qu’un microbiote déséquilibré et mal nourri a des implications sur la prise de poids.

A l’avenir allons-nous nous tourner vers la transplantation fécale pour perdre du poids ? c’est une piste prometteuse. Pour l’instant, la transplantation s’est avérée cliniquement efficace pour les diarrhées à clostridium difficile. D’autres études sont en cours notamment pour les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin et bien d’autres.

Alors comment des bactéries pourraient nous faire grossir ou grassir ?

Les bactéries sont de vraies petites usines à transformation. Ce sont des alchimistes qui transforment les résidus de nourriture et les dégradent en molécules. Certaines bénéfiques pour la santé et d’autres toxiques. Autrement dit, si on se nourrit mal (sucre, édulcorants, excès de féculents…) ou que l’on a des intolérances alimentaires sans le savoir,  on favorise les bactéries pathogènes qui vont de ce fait produire des dérivés métaboliques toxiques et inflammatoires et donc une dysbiose. Qui dit dysbiose dit prise de poids, flatulences, ballonnements, transit perturbé, troubles digestifs…

Un microbiote dysbiotique serait même impliqué dans certains cancers et problèmes cardiovasculaires.

 On ne peut plus nier le rôle du microbiote dans la prise de poids.Longuement évoqué dans mes précédents articles, le microbiote est conditionné par de nombreux paramètres :  génétiques, épigénétiques, mode d’accouchement… et de ce fait nous ne sommes pas tous égaux en terme de microbiote. Certaines bactéries pros du découpage produiront beaucoup d’énergie issue de la dégradation des aliments et réguleront positivement le métabolisme de base et la perte de poids, d’autres bactéries pa-ta-pou-ffantes seront des pros du stockage (parce que leur hôte mange beaucoup de féculents indépendamment des calories que ces aliments apportent), chez les amateurs de junk food et d’aliments sucrés,  des bactéries pathogènes seront bien présentes et elles réclameront encore plus le poison qui les fait vivre nous rendant totalement accro aux sucreries.  (j’ai également rédigé des articles sur le sujet).

Autrement dit, un microbiote déséquilibré serait majoritairement en cause dans les pulsions sucrées et les troubles du comportement alimentaire.

On a plutôt intérêt à bien le nourrir et à lui donner ce qu’il faut pour que les bonnes bactéries prospèrent et non les mauvaises.

Et de quoi raffolent nos bonnes bactéries ? de fibres, de polyphénols, d’omega 3, fruits, légumes, aliments prébiotiques… (= souvent absents des régimes au profit d’aliments industriels).

Ce sont nos bactéries qui mènent la danse de nos envies alimentaires et même d’une bonne partie de nos émotions. On ne peut pas lutter.

A partir de ce constat, les aliments à valeur micronutritionnelle faible et certes pauvres en calories, aliments sucrés,  édulcorants ajoutés à nos assiettes et nos gouters favorisent la prolifération de mauvaises bactéries et si perte de poids il y a, elle ne sera pas durable !! d’où l’effet YOYO!

ERREUR N°6 : VOUS MANGEZ TROP VITE

RÈGLE N°6 = LA MASTICATION

On a démontré que la mastication faisait perdre du poids à des obèses même sans changer leur alimentation. Alors pourquoi mangez sur le pouce??

Le défaut de mastication crée de la porosité intestinale qui est le nid de l’inflammation et de toutes les maladies qui en découlent y compris la prise de poids. Ce qui nous amène à la règle n°7.

ERREUR N°7 NÉGLIGER LA DIGESTION ET PENSER QUE LES TROUBLES DIGESTIFS N’IMPACTENT PAS NOTRE POIDS

RÈGLE N°7 : RÉPARER L’INTESTIN ET LA FLORE INTESTINALE

Si vous avez de la porosité intestinale, les aliments mal digérés et toxines  passeront allègrement dans le sang et créeront tout une panoplie de pathologies et de maux quotidiens qu’il me serait impossible de citer tellement la liste est longue.

Le résultat est que le foie sera extrêmement fatigué et ne pourra plus détoxiquer tout ce qui arrive dans le sang. Si l’intestin ressemble à un gruyère, l’afflux de toxines et d’aliments mal digérés dans la circulation sanguine sera permanent !Si vous avez du mal à perdre du poids et qu’en plus vous avez d’autres symptômes associés (au moins 1) tels que des troubles digestifs (ballonnements, troubles du transit ; brulures d’estomac…) ou extra-digestifs (sommeil perturbé, pulsions sucrées, fatigue, migraine, dépression…) vous devriez chercher l’origine de votre prise de poids du coté de votre microbiote et de votre intestin.

Réparer les jonctions serrées de l’intestin et recoloniser la flore avec de bons probiotiques est un prérequis indispensable à toute démarche de santé.

Sans cela, il vous sera difficile de retrouver la santé car comme le disait notre bon vieux Hippocrate : «  toute maladie non congénitale démarre dans l’intestin »

De plus l’inflammation crée une résistance à l’insuline qui est je le répète l’hormone du stockage et vous pouvez prendre du poids même sans manger énormément.

Soigner l’inflammation c’est déjà soigner l’intestin et veiller à manger des aliments adaptés pour le microbiote.

ERREUR N°8 : LES INTOLÉRANCES ALIMENTAIRES ET CARENCES N’ENGENDRENT PAS DE PRISE DE POIDS

RÈGLE N°8 : JE FAIS UN BILAN DE MES INTOLÉRANCES ALIMENTAIRES ET DE MES CARENCES

Les intolérances alimentaires créent de la porosité intestinale et de l’inflammation : le système immunitaire s’active en permanence si la consommation des aliments en question est régulière. Lorsque c’est le cas, le corps est en mode « combat » permanent et cela lui demande beaucoup d’énergie. Cette énergie mobilisée pour le combat nous épuise et on n’en a plus assez pour bruler du gras par exemple. ON STOCKE DONC et on est souvent fatigué.

Autres problèmes on est carencé ! comment faire la recette des hormones thyroïdiennes si l’on manque des ingrédients tels que de l’iode, du fer, du sélénium et bien d’autres ??

Le résultat qui en découle est que la thyroïde fonctionne moins bien et comme elle régule le métabolisme de base, si son activité diminue, on prend du poids même lorsque les analyses sanguines de la thyroïde sont correctes.

Et le chrome dans tout ça ?Le chrome est un micronutriment indispensable à la sensibilité à l’insuline. Il en va de même avec la vitamine D, les omega 3, le zinc et bien d’autres micronutriments.Si l’on est résistant à l’insuline, on a tendance à grossir.

Un bilan micronutritionnel me semble donc indispensable surtout si vous multipliez les régimes depuis des années. D’autant plus que notre alimentation est de plus en plus carencée en ces micronutriments. Lorsque j’évalue l’iode urinaire, je constate que 90 % de mes patients manquent d’iode. Ce qui est énorme. Il faut donc opter pour une supplémentation de base afin de couvrir les besoins en micronutriments essentiels.

 

CONCLUSION

J’espère qu’après avoir lu cet article, vous verrez la prise de poids différemment et peut être ne tomberez-vous plus dans ces pièges à régimes drastiques ou déséquilibrés dont l’effet pour peu qu’il soit présent ne dure jamais longtemps. Le bon sens est celui qui nous vient de la nature. On le sait, il est en nous mais on l’oublie parfois. La prise de poids est multifactorielle et ne se résout pas en baissant les calories à l’excès et en plongeant la personne dans un état de frustration.

Je vous partage quelques exemples de perte de poids sur des cas d’obésités ou de surpoids léger. Certaines étaient prêtes à faire une sleeve ou un by pass mais avec un peu de bon sens, elles ont pu y échapper. Ces personnes ont toutes fait la cure intestin numéro 1 avec prise de suppléments nutritionnels couplés à l’alimentation anti-inflammatoire. Mais l’alimentation seule même sans compléments alimentaires donnent des résultats conséquents.

Toutes ces personnes ont perdu du poids progressivement mais sans frustrations. Elles ont par ailleurs résolu les nombreux problèmes qu’elles avaient en plus du poids (migraine, fatigue chronique…).

ERIC

  • 43 ANS /135 kg

  • perte de poids : 40KG

  • Remise en forme avec marche régulière

  • Cure intestin n°1 + omega 3 et vitamine D

  • Alimentation du livret nutritionnel

  • Bilan biologique corrigé.

Perte de 30 kg de janvier à juillet puis encore 10kg de juillet à décembre. Aujourd’hui, il n’a plus besoin de régimes, il sait juste ce qu’il doit manger sans pesée ni prise de tête avec les calories. Il ne souffre pas de fringales et mange à sa faim.

JULIA

Perte de 6kg en 1mois avec le rééquilibrage nutritionnel et la cure intestin. N’a plus de migraines et sa condition physique est meilleure.

VICTOR

  • 38 ans poids de départ 125kg

  • perte de poids : 30 KG

  • Programme de Juin à décembre.

  • Il se régule bien aujourd’hui.

  • Cure mise en place : cure intestin + bilan nutritionnel corrigé.

FRANÇOISE

  • 56 ANS

  • -25 kg en 5 mois.

  • perte de poids d’octobre à mars.

  • sa prise de poids était multifactorielle (sucre, insuline, carences, intolérances alimentaires)

Elle continue aujourd’hui à perdre du poids et se sent en bien meilleure santé.

SABRINA

  • 38 ans. N’était pas en surpoids mais avait quelques kilos à perdre.

  • -7kg en 1 mois avec la cure intestin n°1

Souffrait d’une grande addiction au sucre, résolue en quelques jours. (témoignage disponible dans la rubrique référente)

 DR ANNE-MARIE PAVERANI

 

 

Végétarien, végétalien, omnivore,…Quelle est l’alimentation idéale ?

S’il est d’un sujet complexe qui suscite interrogations et polémiques à bien des égards est celui de nos choix alimentaires et plus particulièrement la croyance selon laquelle il existerait un modèle alimentaire unique et idéal qui puisse convenir à chaque être humain.

 Je me suis pour ma part longtemps interrogée sur ce sujet et m’interroge encore mais si j’en crois mes observations et surtout mon expérience, je dirais qu’il n’existe non pas un modèle mais plusieurs ou plutôt une infinité de modèle alimentaires. Je dirais même qu’il y a autant de modèles alimentaires que d’êtres humains !

POURQUOI CETTE QUESTION REVIENT-ELLE TOUT LE TEMPS ?

Nous sommes aujourd’hui confrontés à cette question en permanence. Que dois-je manger pour que ma santé s’améliore ? que dois-je manger pour que mes douleurs cessent ? dois je adopter une alimentation végétarienne, végétalienne ??

Ce sont des questions qui reviennent de plus en plus.

Pour information,  le végétarien ne consomme aucune viande ni poisson ni animal, mais peut consommer des produits issus des animaux comme des œufs, produits laitiers, miel.

Le végétalien ne consomme ni viande, ni poisson ni aucun autre animal ainsi qu’aucuns autres produits issus du règne animal : produits laitiers, œufs, miel…

Pour ma part, je pense que la question à se poser vraiment n’est pas de trouver un modèle alimentaire idéal mais de trouver l’alimentation qui convienne le mieux à « mon corps » ; L’alimentation qui me procure de l’énergie et qui me fait me sentir bien.  

NOUS SOMMES TELLEMENT TOUS DIFFERENTS… !

Nous sommes le résultat de ce que nos ancêtres ont mangé.

Notre microbiote intestinal peuplé de milliards de bactéries, mais aussi de levures et d’archées occupe une place énorme (majoritaire) dans nos capacités de digestion, d’assimilation des micronutriments, de synthèse vitaminiques.  Mais nous ne naissons pas tous identiques !Nous sommes ce que notre mère a mangé et ce que note grand-mère a mangé et ce que notre arrière-grand-mère a mangé…. !

Notre microbiote intestinal bien qu’il nous soit propre ressemble beaucoup à celui de nos parents et ancêtres.  Les souches bactériennes se transmettent de génération en génération. 

Autrement dit, il sera certainement plus difficile pour une personne citadine qui n’a jamais vécue dans les iles créoles (et dont les parents non plus) de digérer des fruits exotiques par exemple qu’une personne antillaise. 

Ou encore plus difficile pour les asiatiques de digérer les produits laitiers qui ne font pas vraiment partis de leur culture… ! 

MANGER ET DE NE PAS ETRE MANGER 

La formidable invention de Dieu lorsqu’il nous a créé a été de nous doter d’un libre arbitre et d’une formidable capacité d’adaptation à notre milieu. 

Et oui nous sommes le résultat de millénaires d’adaptation de l’homme face à la nature.

De tout temps, l’homme a su s’adapter à son milieu, à ses changements climatiques dans le but unique de « MANGER ET DE NE PAS ETRE MANGER ». 

Telle est la devise gravée en chacun de nous. 

Comment avons-nous pu survivre en période glaciaire ? en mangeant ce qui était à notre disposition ! 

Est-ce que l’on pouvait se payer le luxe  à cette époque de choisir quoi manger  et de refuser de manger des animaux par exemple? certainement pas, c’était cela ou la mort !

La vie est en effet une évolution constante. Elle n’est pas parfaite. Nous avons été contraint par le passé de nous adapter aux pires conditions même si nous l’avons oublié. C’est ce qui a fait et qui fait la sélection naturelle. Les plus résistants et qui s’adaptent survivent, les autres disparaissent. 

 LA QUESTION N’EST PAS LÀ…

Le vrai problème qui se pose aujourd’hui et qui nous amène à ce sujet est la question de la qualité de ce que nous mangeons.

L’essor industriel et ses conséquences

En effet l’homme a dû s’adapter à son milieu et à ce qu’il avait de disponible mais il s’agissait d’aliments authentiques, bruts non transformés cultivés dans leur milieu naturel.
Aujourd’hui avec l’essor de l’industrie alimentaire, nous avons dévié vers une surconsommation d’aliments raffinés, excessivement sucrés  dont le rôle n’est plus de nous « nourrir » mais d’assouvir certains plaisirs et frustrations non comblés par notre vie moderne. 

Nous développons en effet des comportements addictifs nous poussant à manger toujours plus dans le seul but de nous procurer des plaisirs gustatifs de courte durée. 

Les industriels ont réussi à tirer des profits financiers en rendant l’homme dépendant d’aliments dont il n’a pas besoin et qui le détruisent en réalité. 

Nous n’avons jamais été aussi éloignés de notre nature qui est de manger ce qui nous est proposé à l’état naturel. Il est là le vrai problème et la source de nos souffrances.  L’homme est devenu consommateur d’aliments raffinés industrialisés, transformés  qui ne correspondent plus à sa programmation génétique.

C’est nouveau pour nous tout cela, c’est tout récent ! Nous ne sommes pas fait pour nous nourrir d’ingrédients chimiques transformés !

Même nos légumes, nos fruits sont nourris aux pesticides ! Non seulement ils n’ont pas grandi correctement et dans de bonnes conditions, ce qui rend leur valeur micronutritionnelle médiocre mais en plus ils contiennent des poisons pour nos cellules.

C’est comme si l’homme s’était mis une balle dans le pied. Le pire est que cette nourriture nous rend malheureux tant sur le plan physique que psychologique. Nos cellules rament, parce qu’elles doivent lutter pour éliminer les toxines que nous ingérons. Comme elles n’ont plus l’énergie nécessaire pour fonctionner, elles disjonctent ou meurent. Nous devrions manger des légumes et des fruits nourris à la lumière du soleil… ! 

Le massacre des animaux : doit- on devenir vegan ?

Nous exploitons dans la démesure les animaux. Ces animaux sont traités de façon inhumaine et nourris aux médicaments. Fini le temps ou les animaux étaient nourris à l’herbe, aujourd’hui  le menu c’est plutôt maïs OGM, soja modifié et médocs.. ! 

Je comprends aujourd’hui que certaines personnes puissent devenir végétariennes ou végétaliennes.  Les personnes qui me connaissent, savent que je ne préconise pas vraiment ce type de régime étant donné la médiocrité de la teneur nutritionnelle de nos aliments : en effet ce modèle alimentaire ne peut malheureusement pas nous apporter toutes les vitamines  (notamment la vitamine B12) et micronutriments (omega 3 chez certaines personnes, fer, acides aminés…) nécessaires à nos cellules et d’autre part se pose le problème des intolérances alimentaires propres à chaque individu et de la nature de notre microbiote intestinal  qui diffère d’une personne à l’autre.  Je m’explique !

QUELLES SONT LES PRINCIPAUX PROBLÈMES QUE RENCONTRENT LES VÉGÉTARIENS ET PLUS PARTICULIÈREMENT LES VÉGÉTALIENS? 

Cela est en grande partie à leur surconsommation de céréales et de légumineuses. 

les problèmes évoqués qui vont suivre ne font pas l’unanimité bien sur et ne concernent pas tout le monde.

L’Insulino-résistance

Les céréales sont des sucres lents. 

Le principal problème rencontré est l’insulino-résistance crée par un excès de sucres lents ou rapides. Ces personnes peuvent se retrouver avec une insuline déréglée et toutes ses conséquences : prise de poids, fatigue, dérèglements hormonaux, diabète, …

Les légumineuses sont certes riches en protéines végétales mais aussi en lectines !

Les lectines sont en quelque sorte des « poisons » développés par les végétaux pour lutter contre leurs prédateurs. Les légumineuses en contiennent beaucoup surtout avec les modes de cuisson classiques qui ne parviennent pas à les détruire. Les lectines contenues dans les pois chiches, lentilles, haricots rouges… ont la capacité de perforer la barrière intestinale et déclencher des troubles digestifs et même des symptômes plus distants.

94276567_s.jpg

Résultat : une inflammation dite de bas grade en rapport avec un intestin poreux appelé syndrome de l’intestin hyper-perméable et toutes ses conséquences !

Pour ne citer que les principaux symptômes  :

  • douleurs articulaires

  • migraine

  •  fatigue

  •  prise de poids ou difficulté à en perdre 

  •  diabète maladies auto immunes

  • troubles digestifs

L’hyperfermentation ou SIBO

Par ailleurs, le problème le plus fréquent chez les personnes végétaliennes est qu’elles sont souvent en « hyperfermentation » leur flore intestinale fermente et devient dysbiotique en rapport avec leur surconsommation de sucres lents et de légumineuses.

SIBO

Ce qui peut conduire au « SIBO » (small intestinal bacterial overgrowth) pathologie liée à une hyperfermentation des bactéries intestinales qui vont « remonter » le long des voies digestives du colon vers l’intestin grêle et donner des flatulences, un ventre très enflé et un vrai inconfort digestif.

 Chez les végétariens qui eux consomment beaucoup de produits laitiers, c’est pareil avec le lactose et les protéines de lait, intolérances alimentaires ,numéro 1 !

 La surconsommation de céréales contenant du gluten (qui est une lectine)

Le gluten va ouvrir plus facilement les jonctions serrées de l’intestin et créer encore une fois de la porosité intestinale, porte d’entrée des trois quarts des pathologies et maladies.*

*Je vous conseille de lire certains de mes articles ou j’explique longuement la conséquence de la porosité intestinale. 

La surconsommation de sucres va augmenter l’incidence des candidoses digestives

Cela est dû à la prolifération de candida albicans. Ce qui créera des épisodes de pulsions sucrées  parfois boulimiques car les toxines synthétisées par le candida albicans ont la capacité de passer la barrière hémato-encéphalique et d’éteindre certains récepteurs impliqués dans la satiété : résultat : on mange plus. 

Autre problème : la carence protéique

Le manque de protéine : les acides aminés dits essentiels sont au nombre de 8 et doivent être impérativement apportés par l’alimentation. Mais voilà le problème est que les végétaux n’en contiennent pas suffisamment; il faut pour cela associer des légumineuses et des céréales complètes ce qui conduit aux problèmes digestifs évoqués plus haut.

La conséquence : notre corps va puiser ce manque de protéines dans ses réserves notamment musculaires : on va se retrouver avec de la sarcopénie autrement dit une fonte des muscles. Ce qui est fréquent chez les personnes qui peuvent suivre ce régime : elles perdent du muscle mais pas du gras. Elles ont souvent de la cellulite (même si ce n’est pas l’unique raison).

Les protéines sont nécessaire à la synthèse d’hémoglobine nécessaire au transport du fer, à la synthèse des immunoglobulines indispensables à notre réponse immunitaire, synthèse des muscles, cartilage…. Et la liste est très longue. Sans protéines, nous mourrions. 

Les pulsions sucrées et les troubles du sommeil

Le fait de ne pas manger suffisamment de protéines le midi  et une surconsommation de sucres lents nous menera à une carence en sérotonine , principal neuromédiateur impliqué dans la régulation des humeurs, de la relaxation mais aussi du sommeil en tant que précurseur de la mélatonine. 

Le manque de sérotonine conduira à un moral dit en dents de scie et de pulsions sucrées marquées en fin de journée et/ou en soirée, à des réveils nocturnes. 

Les carences en vitamines et minéraux

  • La carence en vitamine B12 chez les végétaliens est bien connue. Elle est en effet absente du règne végétal.  La vitamine B12 est indispensable à la synthèse des globules rouges, à la recette du sommeil, à la bonne division de l’ADN… 

  • La carence en fer est également plus souvent présente chez les personnes qui ne mangent pas de produits animaux.

  • Les omega 3 contenus les végétaux sont des « précurseurs des omega 3 » qui contrairement à ceux contenus dans les poissons nécessitent pour être activés une réaction enzymatique dépendante du fer et du magnésium mais aussi d’enzymes appelées les delta 6 désaturases dont l’activité est dépendante de notre génétique et diminue avec l’âge.  Autrement dit on peut être carencé en omega 3 même en mangeant des huiles de lin, cameline, colza et noix.

TOUT CELA POUR VOUS AMENER A QUOI ???

Porosité intestinale signifie barrière intestinale ouverte et passage exagérée de protéines alimentaires mal digérées, bactéries, toxines et inflammation autrement dit « mal être ». 

Premier constat ; une alimentation universelle et parfaite n’existe pas. 

  • Si vous avez des intolérances alimentaires pour les produits laitiers, les œufs , un régime alimentaire végétarien sera un véritable désastre pour vous. 

  • Si vous êtes végétalien, que vous mangez du gluten, de l’agglutinine de blé, des amandes et que sans le savoir vous êtes hyper-intolérants à ces aliments, ce sera le même résultat. 

  • Si vous nourrissez principalement de sucres lents, même constat. 

  • si vous êtes omnivore, rien ne vous empêche d’avoir des troubles digestifs et des intolérances alimentaires.

Bien qu’il existe une liste d’aliments que j’ai identifié comme étant plus difficiles à digérer que d’autres et qu’il faut absolument retirer pendant un certain temps en cas de troubles digestifs,on peut également développer des intolérances alimentaires pour n’importe quel aliment.

Pour ma part, le tournesol et les amandes me donnent des migraines terribles. Et si j’étais végétalienne et que j’en consommais régulièrement, je ne serais certainement pas en bonne santé!

 Devrions-nous manger que des fruits et légumes ? 

Les fruits et les légumes de notre époque ne contiennent pas tout ce qu’ils contenaient des années et des milliers d’années en arrière. C’est pour cela que l’on ne peut pas comparer notre alimentation à celle de nos ancêtres !! aujourd’hui ce n’est plus la même donne. 

Considérant même que nous soyons fait pour manger des fruits et des légumes exclusivement, je pense que cela ne serait plus valable aujourd’hui car nous devons considérer la teneur nutritionnelle des aliments qui a bien changé entre temps. Ce modèle ne serait plus trop applicable.  Nous devons donc adapter notre alimentation d’une part à notre profil d’intolérances alimentaires, à notre génétique,à notre flore intestinale et faire au mieux avec ce que nous propose notre milieu.

Quelque soit le modèle alimentaire que vous choisirez, il faudra prendre en compte vos différences. Je pencherais plutôt vers un modèle flexitarien où vous pourrez adapter votre alimentation à votre profil digestif. L’intestin est la racine de la santé. Tout déséquilibre de notre microbiote intestinal aura des conséquences sur tous les plans : physique et psychologique. Il est là le BAROMÈTRE !

C’est pour cela qu’il faut en prendre soin et être à l’écoute de votre corps ! voilà un élément sur lequel vous devez travailler. Vous n’aurez pas la réponse à l’extérieur de vous mais en vous en commençant par écouter vos ressentis.

POUR LES PERSONNES QUI MALGRÉ TOUT NE DÉSIRENT PLUS MANGER D’ANIMAUX

Pour certains le régime végétalien avec une supplémentation en vitamine B12 active pourrait convenir et pour d’autres pas. (j’insiste sur active car une vitamine b12 non méthylée comme dans de nombreux compléments alimentaires pourrait s’accumuler et être extrêmement délétère).

Pour ma part, je conseille aux personnes ne voulant absolument plus manger d’animaux (et encore une fois c’est une notion que je comprends tout à fait et sur laquelle je n’émets aucun jugement) qu’elles auront intérêt à passer beaucoup de temps en cuisine ! Ne vous vantez pas d’être végétalien ou végétarien si vous vous gavez de pâtes, de légumineuses et autre féculents !

Les végétaliens devront :

  • Se nourrir d’énormes quantités de graines germées (riches en protéines et en enzymes)

  • Mastiquer très longuement

  • Manger des légumes fermentés

  • Manger des sucres lents mais pas en excès

  • Modérer leur consommation de gluten ;

  • Bannir les sucres rapides

  • Consommer des aliments crus et des jus de légumes chaque jour

  • Se supplémenter en vitamine B12 active

  • Contrôler régulièrement leur statut en fer 

  • Cibler au mieux leurs intolérances alimentaires et les éliminer

Je n’Iincinue pas qu’avec cela, elles ne manqueront de rien car les carences peuvent être quand même présentes et les intolérances alimentaires aussi. 

C’est pour moi le « minimum » lorsqu’une personne décide d’être végétalienne. Elle devra faire tout cela très progressivement pour que son corps s’habitue. 

Mais ce qu’elles ne devraient pas faire et qui pour moi est une aberration est de se nourrir de sucres lents en excès, légumineuses et sucres rapides. Cela va à contre sens d’une alimentation saine ! ce n’est pas parce que votre ami le fait et qui a l’air en apparence en forme que vous devez le faire. Écoutez-vous. 

LE MEILLEUR MODÈLE SELON MOI

Pour ma part je pense que  le meilleur modèle est d’être « flexitarien »c’est à dire manger en fonction de ce que l’on digère, manger en majorité des végétaux et des fruits comme unique source de sucres, des petits poissons riches en omega 3 peu contaminés, des fruits de mer pour leur teneur en iode et zinc et un peu de céréales complètes, des œufs s’ils sont bien supportés et des produits laitiers sous forme de fromage de brebis et de chèvre* si la tolérance est bonne mais sans excès ! *Attention les intolérances aux produits laitiers et aux œufs sont très fréquentes. 

Tout cela le plus bio et local possible.

Ceci est mon humble avis tiré de mes constats !

En espérant vous aider dans vos choix alimentaires vers une meilleure santé,

Dr Anne-Marie Paverani

Pulsions sucrées, troubles du sommeil : comment utiliser ENDORFYN?

ENDORFYN est un complément alimentaire à base de plantes qui vise à augmenter la production de sérotonine : aide à la relaxation, diminution de l’appétit notamment les envies de sucre et amélioration du sommeil. Nouvelle formulation : DOSAGE OPTIMISÉ : 50 mg de 5HTP naturel par gélule issu du griffonia simplicifolia SÉROTONINE NATURELLE Contrôle la sensation de faim et notamment l’envie de sucre : diminution des envies de sucre de fin de journée, soirée et nuit. Amélioration du sommeil Diminution des réveils nocturnes Diminution du temps d’endormissement Favorise le bien-être mental et la détente. Meilleure gestion du stress Effet antidépresseur : amélioration du moral


Syndrome prémenstruel : mes conseils micronutrition

Le syndrome prémenstruel est l'ensemble des symptômes ressentis avant les menstruations chez certaines femmes. cela peut apparaitre jusqu'à 10 jours avant les règles. Pour citer les plus fréquents : mastose,rétention d'eau, prise de poids... les huiles de bourrache et onagre concentrées en actifs GLA sont particulièrement efficaces pour diminuer la survenue du syndrome prémenstruel.

Quels sont les 3 principales armes pour contrer le COVID?

PREMIÈRE ARME REDOUTABLE :

POTION D

LA VITAMINE D

Les études cliniques le confirment, la carence en vitamine D augmente le risque d'attraper le COVID et de souffrir de formes graves.

EFFET PROTECTEUR SUR LES INFECTIONS DES VOIES RESPIRATOIRES

Elle pourrait également d'après une étude réalisée à l'hopital universitaire de Valdecilla prévenir les infections des voies respiratoires (étude queen mary university)

DIMINUTION DE LA CASCADE INFLAMMATOIRE

La vitamine D réduirait l'orage inflammatoire (ou cytokinique) induit par le COVID à l’origine du syndrome de détresse respiratoire aigu qui caractérise les formes sévères et souvent létales de Covid-19

MEILLEUR TAUX DE SURVIE CHEZ LES PERSONNES TRAITÉES PAR LA VITAMINE D

Une étude a été réalisée en maison de retraite. Sur 70 résidents de maison de retraite, on a comparé un groupe rechargé en vitamine D et un groupe non traité. L'ensemble des patients a été suivi sur 36 jours.

  • 82,5 % des patients traités avec la vitamine D ont survécu contre seulement 44 % dans le groupe non traité.

  • Le risque de mortalité a été réduit dans le groupe traité de 89%.

  • La supplémentation en vitamine D avant ou pendant le covid est associée chez les personnes âgées fragiles à une affection covid moins sévère et un meilleur taux de survie.

Le taux optimal de vitamine D serait situé entre 70 et 80 ng/ml. On est loin des valeurs seuil! Insuffisantes pour l'obtention d'un effet sur l'immunité.

Pourquoi les doses massives sont inefficaces sur le long terme?

La vitamine D doit être progressivement absorbée et nous aurions besoin de 3000-4000 UI/jour toute l'année! Que se passe t-il lorsque l'on prend une ampoule de vitamine D dosée à 100 000 UI??? le corps n'étant pas assez intelligent pour absorber une telle dose en une seule fois, la vitamine D se retrouve dans la poubelle...!

QUELLE DOSE IDÉALE QUOTIDIENNE?

6000-8000 UI/ jour en cure d'attaque pendant 1 mois puis passer à 4000 UI/ jour au moment du repas en continu.,Les risques de surdosage sont extrêmement rares surtout à cette dose.

DEUXIÈME ARME :

LES OMEGA 3

Réduction de l’inflammation causée par le Covid

Les omega 3 modulent la réponse inflammatoire et changent le profil de la personne.

Des études pointent du doigt le lien entre carence en omega 3 et réponse inflammatoire démesurée et ont mis en évidence le lien entre consommation d'omega 3 longues chaines et réduction de l'inflammation et complications graves du COVID 19.

L’inflammation chronique conséquente à une réponse immunitaire inappropriée est dans la majorité des cas liée à un mauvais équilibre du profil des acides gras. En effet, nos modes de consommation ont changé et nous consommons de moins en moins d’oméga 3 issus des petits poissons.

Nous consommons beaucoup plus de mauvais acides gras issus des viandes, charcuteries, organismes génétiquement modifiés…Cela est la première cause d’inflammation.

Les cures d’omega 3 à longues chaines agissent comme des anti inflammatoires et changent le profil de l’individu le faisant basculer vers un profil normo- inflammatoire et une meilleure immunité.

Alors pourquoi s'en priver?

OMEGA 3 MERS FROIDES

Découvrir

TROISIÈME ARME : LES PROBIOTIQUES

PRODUITS PHOTOS OR.001.jpeg

Les probiotiques

LA DYSBIOSE DU MICROBIOME INTESTINAL ET L’ENDOTOXÉMIE MÉTABOLIQUE POURRAIENT EXPLIQUER L’AUGMENTATION DE LA GRAVITÉ DU COVID 19 CHEZ LES OBÈSES.

Le microbiote intestinal est l’éducateur de notre systeme immunitaire. Le lien entre flore déséquilibrée et vulnérabilité immunitaire est maintenant bien établi.

Lorsque le microbiote est déséquilibré, la barrière intestinale s'affine et devient poreuse laissant passer des toxines et bactéries pathogènes, lipopolysaccharides. Cette état est appelé : endotoxémie métabolique. Ce qui entraine une cascade de réactions inflammatoires. Des études pointent du doigt le lien entre dysbiose -endotoxémie et COVID 19. Ce qui pourrait être une explication au risque plus augmenté de COVID chez les obèses(cf publication ).

LA SOUCHE PROBIOTIQUE NCFM CONTENUE DANS IMMUNITÉ MICROBIOTE

  • MODULATION DE LA RÉPONSE IMMUNITAIRE

La souche NCFM est le seul probiotique identifié qui est fonctionnellement impliqué dans la modulation des fonctions des cellules dendritiques et des cellules T acteurs de la réponse immunitaire

  • DIMINUTION DE L'INCIDENCE DES SYMPTOMES GRIPPAUX ET DES RHUMES CHEZ LES ENFANTS

MAIS AUSSI ET SURTOUT : L’ALIMENTATION ET LA PROTECTION ANTI OXYDANTE

protection anti covid

Plutôt que de focaliser sur la maladie, pourquoi ne pas informer les personnes sur l'importance d'une alimentation équilibrée et une protection antioxydante adéquate???

Soyez acteur de votre santé et ne laissez pas les médias polluer vos pensées et augmenter votre état de stress. D'autant plus que le stress met le système immunitaire au plus bas!! Autrement dit il augmente notre vulnérabilité et nos faiblesses et le risque d'attraper (si l'on peut dire ) le COVID qui a tendance à choisir le plus vulnérables!

UTILISEZ LES OUTILS À VOTRE DISPOSITION

  • mangez équilibré : des fruits et légumes chaque jour

  • des légumes qui occupent 70% de l'assiette

  • baissez le sucre! on nous abreuve de vidéos de desserts plus gras et caloriques les uns les autres et qui rendraient malades un bien portant! Est ce cela la prévention santé ??

  • Faites vous plaisir avec des bonnes choses. Vous pouvez très bien réaliser de petits desserts savoureux vous même sans utiliser 1 kg de sucre et de crème fraiche!

  • Du foie de morue : 1 fois par semaine pour sa richesse en vitamine A

  • des sardines et petits poissons riches en omega longues chaines

  • Identifiez et retirez vos intolérances alimentaires! les intolérances alimentaires déchaînent notre système immunitaire et contribuent à l'activation incontrôlée de l'orage inflammatoire. Alors pourquoi conseiller des yaourts à chaque repas lorsque l'on sait qu'il s'agit de l'intolérance alimentaire numéro 1?!

  • Pour les suspicieux qui craignent de manquer de calcium, sachez que la carence en calcium a pour origine principale une carence en vitamine D et que les amandes et les légumes verts sont naturellement riches en vitamine D.

AUTRES MICRONUTRIMENTS IMPORTANTS

  • LE GLUTATHION

Le glutahion a la capacité de réduire l’incidence des infections et de renforcer le système immunitaire.

  • N acetyl cysteine : agent détox par excellence/ permet de réduire l'inflammation et les affections bronchiques.

  • LA VITAMINE C

La vitamine C va rebooster le système immunitaire et permettre de mieux combattre les infections et virus.

  • L GLUTAMINE ET ZINC : indispensable à l'activation immunitaire te la réplication clonale

Tous ces micronutriments seront retrouvés dans les produits ALZIADETOX et RÉGÉNÉRATION INTESTIN

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

  • May omega-3 fatty acid dietary supplementation help reduce severe complications in Covid-19 patients?Pierre Weilla Claire Plissonneaubc Philippe Legrandde Vincent Rioux de Ronan Thibaultef

  • Lactobacillus acidophilus induces virus immune defence genes in murine dendritic cells by a Toll-like receptor-2-dependent mechanism Gudrun Weiss,Simon Rasmussen,Louise Hjerrild Zeuthen,Birgit Nøhr Nielsen,Hanne Jarmer Lene Jespersen, and Hanne Frøkiær

  • Vitamin D and survival in COVID-19 patients: A quasi-experimental studyCédric Annweilera bc Bérangère Hanotted Claire Grandin de l’Epervière Jean-Marc Sabatierf Ludovic Lafaied Thomas Célarier dgh

  • Organisation mondiale de la santé OMS : La vitamine D pour la prévention des infections des voies respiratoires : https://www.who.int/elena/titles/commentary/vitamind_pneumonia_children/fr/ 

  • Vitamine D et risque des infections respiratoires aiguës : grippe et COVID-19 : Naima Taqarorta et Smail Chadlib

  • Short term, high-dose vitamin D supplementation for COVID-19 disease: a randomised, placebo-controlled, study (SHADE study) Ashu Rastogi, Anil Bhansali1, Niranjan Khare, Vikas Suri, Narayana Yaddanapud, Naresh Sachdeva

  • Effect of calcifediol treatment and best available therapy versus best available therapy on intensive care unit admission and mortality among patients hospitalized for COVID-19: A pilot randomized clinical study”Marta Entrenas Castillo , Luis Manuel Entrenas Costa , José Manuel Vaquero Barrios , Juan Francisco Alcalá Díaz , José López Miranda, Roger Bouillon, José Manuel Quesada Gomez

  • Carence en vitamine D et comorbidités chez les patients COVID-19 – Une relation fatale? Hans K. Biesalski

Quels sont les signes d'un foie surchargé?

Le foie est le principal organe de la détoxication.

Comprendre la détoxication

Le processus de détoxication hépatique comporte 3 phases interdépendantes les unes des autres.

Durant la phase 1 le produit est  transformé en un dérivé très toxique. La phase 1 fait intervenir des enzymes appelées cytochromes oxydases qui nécessitent certains micronutriments pour fonctionner de façon optimale comme le fer. Ces dernières peuvent être plus ou moins performantes en fonction des individus.

Durant la phase 2 de la détoxication, ce nouveau dérivé toxique sera conjugué puis éliminé vers les voies d’excrétion. C’est la phase 3. Nous pouvons agir sur ces différentes phases de détoxication en fournissant à l’organisme les composés indispensables à leur bon déroulement comme des minéraux, extraits de plantes mais aussi des vitamines du groupe B et des acides aminés. Un mauvais équilibre de ces phases créé par des carences en micronutriments sera extrêmement délétère car des dérivés toxiques de la phase 1 pourront s’accumuler et créer des dégâts sur les cellules.

C’est pour pourquoi, fournir au corps les bons micronutriments pour assurer la détoxication est extrêmement important

detox+foie.001.jpg

Mauvaise détox : 2 problèmes se posent :

  • Au moins une des 3 phases est  ralentie : en cause une surcharge de toxines : excès alimentaires, intestin poreux, prise médicamenteuse…

  • Au moins une des 3 phases ne fonctionne pas correctement :  carence en micronutriments essentiels, alimentation pauvre en végétaux, faiblesses enzymatiques (cytochromes )

Quels sont les signes qui montrent que votre foie est fatigué ?

  • Vous avez souvent mal à la tête

  • Vous avez des migraines

  • Vous transpirez la nuit sans qu’il y ait de sources de chaleur

  • Vous avez des troubles cutanés : eczéma, psoriasis , acné

  • Vous avez facilement la nausée

  • Vous avez un odorat très développé et les odeurs vous dérangent

  • Vous transpirez beaucoup

  • Vous êtes épuisé

  • Vous êtes confus

  • L’odeur du café la matin vous rebute

  • Au niveau analyses : vos transaminases sont élevées

  • Vous avez souvent « une barre à la tête »

Vous pouvez présenter un ou plusieurs de ces symptômes.  

Mes conseils

Les végétaux sont indispensables au soutien des phases de la détoxication notamment la phase 2. Les vitamines du groupe B et certains acides aminés également.

  • Cure de jus 1 à 3 jours pour relancer la machine (extracteur de préférence en misant sur les légumes à feuilles et betteraves)

Phytothérapie et micronutrition :

  • Prise de plantes détox : radis noir, artichaut, spiruline, curcuma et vitamines du groupe B (ALZIADETOX : 2 gélules midi ou diner en cure d’1 ou 2 mois)

  • Ré-ensemencement de la flore intestinale avec probiotiques (IMMUNITÉ MICROBIOTE : 1 le matin à jeun)

Changement alimentaire

  •  Des végétaux à chaque repas et  des légumes verts une fois par jour ; épinards, laitue, brocolis…

  • On met de côté les féculents pendant au moins 4-5 jours et on privilégie les petits poissons en source protéique.  

  • Boire de l’eau plate et des infusions.

  • Favoriser le drainage avec des plantes comme la piloselle et le pissenlit si possible.

  • Marche rapide au moins 30 minutes

Maux de tête : et si c'était alimentaire?

Maux de tête : et si c'était alimentaire?

Migraines et maux de têtes sont des troubles bien présents de notre quotidien et cela fait souvent l’objet d’une consultation de micronutrition.

« je viens vous voir parce que j’ai des migraines depuis longtemps et on m’a dit que cela pouvait être lié à ce que je mangeais»

Dur à croire pour les septiques et encore moins par la médecine conventionnelle qui ne s’intéresse pas à l’origine de la symptomatologie mais seulement à mettre en sourdine le symptome.

Après avoir écarté les causes mécaniques (traumatismes osseux, accidents, fractures…), les tumeurs bénignes ou malignes, les causes émotionnelles et bien d’autres, on peut enfin se poser la question et si c’était lié à une indigestion ???

Et oui car notre corps est doté d’une intelligence phénoménale. Un aliment qui ne lui convient pas et il va le faire sentir de façon parfois suptile et sournoise au point que l’on ne penserait jamais à cela !