LES SYMPTOMES COURANTS

Quels sont les signes d'un foie surchargé?

Le foie est le principal organe de la détoxication.

Comprendre la détoxication

Le processus de détoxication hépatique comporte 3 phases interdépendantes les unes des autres.

Durant la phase 1 le produit est  transformé en un dérivé très toxique. La phase 1 fait intervenir des enzymes appelées cytochromes oxydases qui nécessitent certains micronutriments pour fonctionner de façon optimale comme le fer. Ces dernières peuvent être plus ou moins performantes en fonction des individus.

Durant la phase 2 de la détoxication, ce nouveau dérivé toxique sera conjugué puis éliminé vers les voies d’excrétion. C’est la phase 3. Nous pouvons agir sur ces différentes phases de détoxication en fournissant à l’organisme les composés indispensables à leur bon déroulement comme des minéraux, extraits de plantes mais aussi des vitamines du groupe B et des acides aminés. Un mauvais équilibre de ces phases créé par des carences en micronutriments sera extrêmement délétère car des dérivés toxiques de la phase 1 pourront s’accumuler et créer des dégâts sur les cellules.

C’est pour pourquoi, fournir au corps les bons micronutriments pour assurer la détoxication est extrêmement important

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Mauvaise détox : 2 problèmes se posent :

  • Au moins une des 3 phases est  ralentie : en cause une surcharge de toxines : excès alimentaires, intestin poreux, prise médicamenteuse…

  • Au moins une des 3 phases ne fonctionne pas correctement :  carence en micronutriments essentiels, alimentation pauvre en végétaux, faiblesses enzymatiques (cytochromes )

Quels sont les signes qui montrent que votre foie est fatigué ?

  • Vous avez souvent mal à la tête

  • Vous avez des migraines

  • Vous transpirez la nuit sans qu’il y ait de sources de chaleur

  • Vous avez des troubles cutanés : eczéma, psoriasis , acné

  • Vous avez facilement la nausée

  • Vous avez un odorat très développé et les odeurs vous dérangent

  • Vous transpirez beaucoup

  • Vous êtes épuisé

  • Vous êtes confus

  • L’odeur du café la matin vous rebute

  • Au niveau analyses : vos transaminases sont élevées

  • Vous avez souvent « une barre à la tête »

Vous pouvez présenter un ou plusieurs de ces symptômes.  

Mes conseils

Les végétaux sont indispensables au soutien des phases de la détoxication notamment la phase 2. Les vitamines du groupe B et certains acides aminés également.

  • Cure de jus 1 à 3 jours pour relancer la machine (extracteur de préférence en misant sur les légumes à feuilles et betteraves)

Phytothérapie et micronutrition :

  • Prise de plantes détox : radis noir, artichaut, spiruline, curcuma et vitamines du groupe B (ALZIADETOX : 2 gélules midi ou diner en cure d’1 ou 2 mois)

  • Ré-ensemencement de la flore intestinale avec probiotiques (IMMUNITÉ MICROBIOTE : 1 le matin à jeun)

Changement alimentaire

  •  Des végétaux à chaque repas et  des légumes verts une fois par jour ; épinards, laitue, brocolis…

  • On met de côté les féculents pendant au moins 4-5 jours et on privilégie les petits poissons en source protéique.  

  • Boire de l’eau plate et des infusions.

  • Favoriser le drainage avec des plantes comme la piloselle et le pissenlit si possible.

  • Marche rapide au moins 30 minutes

Maux de tête : et si c'était alimentaire?

Maux de tête : et si c'était alimentaire?

Migraines et maux de têtes sont des troubles bien présents de notre quotidien et cela fait souvent l’objet d’une consultation de micronutrition.

« je viens vous voir parce que j’ai des migraines depuis longtemps et on m’a dit que cela pouvait être lié à ce que je mangeais»

Dur à croire pour les septiques et encore moins par la médecine conventionnelle qui ne s’intéresse pas à l’origine de la symptomatologie mais seulement à mettre en sourdine le symptome.

Après avoir écarté les causes mécaniques (traumatismes osseux, accidents, fractures…), les tumeurs bénignes ou malignes, les causes émotionnelles et bien d’autres, on peut enfin se poser la question et si c’était lié à une indigestion ???

Et oui car notre corps est doté d’une intelligence phénoménale. Un aliment qui ne lui convient pas et il va le faire sentir de façon parfois suptile et sournoise au point que l’on ne penserait jamais à cela !

Eczéma chez l'enfant

Nombreux sont les parents venant me consulter pour des réactions d’eczema chez leur enfant et je souhaiterais faire un article sur ce sujet.

En effet l’eczéma chez l’enfant est assez fréquent et souvent incompris

D’ou vient cet eczéma? A quel moment est-il survenu?

ce qui est important de noter est le moment de survenue de cet eczema :

  • est -il apparu juste après l’allaitement et après l’introduction d’un lait animal ou autre?

    On pensera dans ce cas à une réaction pour le lait de vache

  • est-il apparu lors de l’introduction d’aliments solides? On pensera aux oeufs, au gluten, ou à certains autres aliments..


1. LE SYSTEME IMMUNITAIRE DU BÉBÉ

Le système immunitaire du bébé n’est pas encore mature. Il lui faut environ 4 ans pour le devenir. Certaines protéines sont plus dures à digérér que d’autres notamment la protéine de lait de vache avec laquelle il ne s’est pas encore familiarisé et si dure à digérer même pour les adultes.

Étant donné que le lait est la nourriture exclusive du bébé et fait partie intégrante de l’alimentation du jeune enfant, son système immunitaire essaie de se “défendre” du fait de l’incompatibilité immunitaire avec cette protéine, ce qui va créer de la porosité intestinale. Le système immunitaire va produire des anticorps IgG qui sont des intolérances alimentaires (et non des allergies dans ce cas) avec comme signes assez fréquent : eczéma, urticaire…C’est pourquoi le tests d’allergies peuvent être négatifs malgré le fait que l’aliment en question déclenche des symptômes.

2.LE CAS DU LAIT DE VACHE

Le lait de vache “fait pour le bébé”?

C’est la question qui se pose : le lait de vache est-il fait pour le bébé?

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S’il s’agit d’un petit veau, alors oui il conviendra parfaitement! autrement dit le lait de sa mère riche en protéines, hormones de croissance et destiné à le faire grossir de 10 fois son poids en 1 an. Mais chez un être humain certainement pas!

Pourquoi s’obstiner à donner du lait de vache à un enfant qui commence à avoir des dents et qui peut donc manger d’autres aliments?

Donner du lait de vache à un enfant n’est pas vraiment calqué sur une logique car l’être humain n’a pas besoin de ce type de lait pour vivre.

En réalité, donner du lait végétal à un enfant (non à un bébé) qui peut manger de tout et qui a des dents n’aura pas d’incidence négatives sur son développement si l’alimentation qu’on lui donne est saine et diversifiée.

Il n’y a rien de mieux pour un bébé que le lait de sa mère!

Riche en nutriments et igA il va convenir parfaitement au bébé et va surtout servir à la constitution de son immunité et donc à ses défenses notamment dans les premiers jours de la vie.

Cela coule de sens. Aucun lait ne pourra être meilleur que celui de la maman sauf dans certains cas assez particuliers et moins fréquents.

Le fait de donner des protéines d’un animal va créer des sortes d’incompatibilités avec le système immunitaire du bébé qui va le rendre plus vulnérable et déclencher de l’inflammation.

pourquoi les parents qui vivent cela sont incompris?

  • car l’on pense que donner du lait de vache à son enfant aura les mêmes effets que donner le lait naturel de sa maman.

  • on pense que de donner du lait de vache au bébé va couvrir ses besoins en calcium et éviter les problèmes d’ostéoporose sur le long terme.

    Mais la quantité de calcium dans le lait de vache est trop importante et va créer de l’acidité dans l’organisme, ce qui aura l’effet inverse. De plus, le calcium contenu dans le lait maternel est parfaitement adapté et suffisant pour le bébé.

  • le lait de vache est riche en nutriments…. (adaptés pour le veau en réalité) et donc on pense qu’il n’y a pas mieux comme lait. Mais on ne tient pas comte de l’ incompatibilité immunitaire entre l’enfant et la vache (qui n’ont absolument rien à voir).

  • Peu de professionnels sont ouverts aux “intolérances alimentaires” . C’est une notion assez mal comprise et qui peut déranger. On pense alors à un effet de mode. Chacun est libre de penser ce qu’il veut mais en tant que professionnelle de santé, je vois trop souvent de dégâts (causés par certains aliments mêmes autres que le lait) et des enfants qui souffrent justement à cause d’aliments qu’on leur donne.

Qualité du lait d’aujourd’hui : ça se discute…

On ne peut pas avoir la même qualité nutritionnelle aujourd’hui qu’il y a 30 ans en arrière.

Soyons clair le lait de vache aujourd’hui n’a plus rien à voir le lait récolté à la ferme avec des animaux bien nourris et bien traités. Aujourd’hui le constat est alarmant et la réalité fait peur. Les animaux sont nourris aux hormones et aux médicaments pour augmenter le rendement au maximum mais nous le payons!

Ce qu’il ne faut pas faire

Le problème peut se poser chez le nourrisson. En effet, donner à un nourrisson du lait végétal sans apports de nutriments et sans accompagnement médical est complètement fou et relève de l’inconscience. Il faut dans ce cas trouver avec le pédiatre la solution la mieux adaptée à votre enfant. Chaque cas est différent.

3. INTOLÉRANCES AUX AUTRES ALIMENTS

Il est exposé le cas du lait qui est certainement le cas le plus fréquent mais l’intolérance à d’autres aliments est aussi largement répandue.

Intolérance au gluten

Des pâtes, des pâtes!! rapide, pratique, bon : les enfants en raffolent! mais comme je le répète à mes patients , manger trop de pâtes laisse des résidus mal éliminés dans le canal digestif. Ce qui va entraver le fonctionnement de nombreux organes et saturer les émonctoires naturels dont la peau fait partie.

Le problème est d’une part l’excès de consommation de ces aliments et d’autre part leur modification. Le gluten n’a plus rien à voir avec celui de nos ancêtres. Le corps doit s’adapter à tous ces changements. (Il lui faut des milliers d’années en réalité).

Intolérance aux oeufs

L’intolérance à l’ovalbumine est assez fréquente chez l’enfant. Si votre enfant consomme beaucoup d’oeufs, mieux vaut les supprimer pendant quelques jours pour voir si les symptômes disparaissent et les réintroduire par la suite. Vous pourrez les remplacer par des protéines de poisson ou de viande maigre.

  • Résultats : l’organisme essaie toujours de combattre et d’éliminer des résidus mal éliminés (intolérances alimentaires, résidus de pâtes…) et de ce fait il est en guerre et en surmenage permanent et tente par tous les moyens de faire sortir ces toxines par les émonctoires : peau (eczéma, psoriasis, acné chez l’adulte,..) système urinaire (infections à répétition, brulures…), digestif (troubles du transit, ventre gonflé, douleurs…), poumons (asthme, toux….).

4. QUELS SONT LES SIGNES SOUVENT ASSOCIÉS et qui devraient vous mettre la puce à l’oreille…

  • troubles du transit

  • diarrhées ou selles plutôt molles

  • constipation

  • agitation

  • troubles du sommeil

  • hyperactivité

  • ventre dur

  • asthme

  • otites à répétition

  • angines à répétition

5. LA FAUTE À QUI

  • l’alimentation raffinée d’aujourd’hui si pauvre en nutriments et riches en pesticides et autres agents chimiques

  • l’allaitement de plus en plus rare

  • le stress

  • le manque de diversité alimentaire chez la maman avant la conception, pendant la grossesse. La maman va transmettre (si l’accouchement se fait par les voies naturelles), sa flore intestinale à son bébé. Comme les bactéries régissent une grande partie de l’immunité, une maman qui se nourrit mal ou qui a des problèmes digestifs va donner à son bébé une flore (en partie du moins) intestinale “dysbiotique” (avec des bactéries qui aiment le sucre par exemple si la maman mange beaucoup de sucres rapides) et en retour, l’enfant aura plus de risque de developper des troubles digestifs et/ou intolérances alimentaires.

  • Le manque de préparation : on donne aux enfants des aliments déjà préparés et donc industriels. Ils ne pourront jamais remplacer des aliments frais!

    Je remarque par ailleurs des intolérances fréquentes chez les jeunes enfants à l’AVOINE largement rajouté aux préparation pour bébés.

  • la génétique

6. MES CONSEILS

  • allaitez c’est trop important

  • bien manger avant, pendant la grossesse et aussi pendant l’allaitement

  • la gestion du stress pendant la grossesse notamment.

  • des probiotiques pour bébés et enfants notamment ceux nés par césarienne : leur flore intestinale mettra plus de temps à se constituer et ils seront beaucoup plus vulnérables.

  • n’habituez pas votre enfant à manger trop de pâtes mais diversifiez son alimentation avec des légumes, fruits (frais et de proximité) et céréales variés.

  • des omega 3 : il est largement prouvé que les omega 3 sont nécessaires à la constitution du cerveau et les besoins sont accrus en fin de grossesse. Le bébé a besoin d’omega 3. Constituant des membranes cellulaires, ils aideront à une meilleure conduction du signal entre les cellules, l’éveil et la protection immunitaire. Alors prenez des omega 3 de qualité et issus des petits poissons des mers froides (la qualité est primordiale) avant, pendant et après conception.



AM Paverani